L’ambassadeur de France aux Fidji, M. François-Xavier Léger, a précisé que cette course inclusive était l’occasion de délivrer des messages globaux. Cette année, l’ambassade a décidé de mettre en avant le sport et l’inclusion des personnes en situation en situation de handicap. « Nous souhaitons par ailleurs véhiculer les valeurs olympiques et paralympiques, qui nous sont chères, et contribuer à faire bouger davantage les gens et les lignes ».
M. Léger a rappelé que le sport était un vecteur d’union et a remercié tous les participants ayant pris part à la course. « Le sport est un langage universel qui permet à tous d’être en contact. Il offre une plateforme pour exprimer ses idées et ses convictions. Nous pensons qu’il est essentiel que les personnes en situation de handicap participent activement à toutes formes de sport, que ce soit pour le plaisir ou sur les scènes locales, régionales et internationales. Le sport est un moteur puissant pour l’inclusion, dans la famille, la communauté, la société ou le travail. Il est en outre très important d’impliquer les personnes en situation de handicap dans les processus de prise de décision. Ils peuvent apporter leur talent, leurs compétences, leur force et leur résilience. Ici, aux Fidji, nous avons pu rencontrer des athlètes inspirants comme Mme Mere Roden, M. Leslie Tikotikoca, Mme Eve Naqio et de nombreux autres ».
Le responsable de la communication d’ONOC, directeur exécutif par intérim, M. Inoke Bainimarama, a déclaré que la participation de son institution à l’événement lui avait permis de remplir deux de ses fonctions principales, à savoir cultiver des partenariats stratégiques et contribuer à la pratique du sport. « Dans leur format actuel, les Jeux Olympiques se sont avérés être un mécanisme véritablement inclusif, progressif et de consolidation de la paix, encourageant la coopération, l’amitié et l’excellence - le meilleur de l’être humain, une partie essentielle de la culture de l’humanité ».
La présidente de FASANOC, Mme Makarita Lenoa, a déclaré que les événements organisés dans le cadre du label « Terre de Jeux 2024 » rappelaient que le sport était fait pour tous et accessible à tous. « Lorsque ce programme a été introduit en France, toutes les couches de la société y ont pris part. Ici, aux Fidji, nous y participons par l’intermédiaire de l’ambassade de France à Suva et cela nous donne l’occasion de célébrer à nouveau le pouvoir du sport et de croire que le sport peut changer des vies ».
Mme Mere Roden, para-athlète, a déclaré qu’elle était heureuse d’avoir participé à cette course et qu’il était encore nécessaire que davantage de femmes s’impliquent dans le sport, en particulier dans le domaine du para-tennis de table. « Il y a encore beaucoup de travail à faire et il ne s’agit pas seulement de nous, les femmes des centres urbains, mais aussi des femmes des communautés rurales ».
Fidji a été le deuxième pays à tenir sa course, après la Nouvelle-Zélande. Au total, 128 ambassades et pays ont participé à l’édition de cette année.